Electroencéphalographie (EEG) : la réalisation de l’EEG dans le cas de la SEP est le plus souvent obsolète. Lors de la mise au point diagnostique, cet examen peut être judicieux en cas de suspicion d’autres affections.
Lors de l’évolution de la maladie, les contrôles de l’EEG sont le plus souvent inutiles.

Angiographie : l’angiographie cérébrale est un examen qui permet de visualiser le réseau vasculaire cérébral après injection d’un produit de contraste radio-opaque et réalisation de radiographies. Les vaisseaux sanguins cérébraux sont opacifiés après injection de ce produit de contraste par un cathéter introduit le plus souvent dans l’artère crurale au niveau du pli inguinal. Cet examen peut comporter certains risques et n’est pas pratiqué systématiquement. Dans le cas de la SEP, aucun résultat n’apparaît typique de la maladie. Il peut être nécessaire de le réaliser pour établir un diagnostic différentiel, en cas de suspicion d’une autre affection (comme par exemple des lésions inflammatoires vasculaires).

Myélographie : il peut être important de réaliser une myélographie lorsque la clinique est évocatrice d’une lésion limitée à la moelle épinière et lorsque les manifestations déficitaires ou les symptômes apparaissent brutalement : la myélographie permet ainsi d’exclure d’autres pathologies. Pour pratiquer cet examen, on réalise une ponction lombaire et on injecte un produit de contraste radio-opaque qui se dilue au sein du liquide céphalo-rachidien. On réalise alors des radiographies de la colonne vertébrale. Actuellement, cet examen est le plus souvent remplacé par la RMN de la colonne vertébrale, moins gênante et apportant, le plus souvent, des éléments plus intéressants.

Electromyographie (EMG) : l’examen de l’activité électrique musculaire est peu utile dans le cas de la SEP. On n’observe effectivement des anomalies à l’EMG qu’en présence de lésions du système nerveux périphérique (les nerfs). La SEP est responsable d’une atteinte du SNC et l’EMG ne permettra donc pas de l’évaluer. Cet examen peut être pertinent en cas de suspicion d’une autre affection.

Vitesse de conduction nerveuse : les mêmes remarques que pour l’EMG peuvent être formulées pour les mesures de vitesse de conduction nerveuse.

Recherche d’urine résiduelle et examen urodynamique : l’examen urodynamique est utile en cas de troubles vésicaux et implique un examen médical, ainsi qu’un examen du fonctionnement des différents muscles lors de la vidange. On peut également rechercher la présence d’urine résiduelle après une miction par introduction d’un petit cathéter dans l’urètre jusqu’à la vessie.