Après le traitement hospitalier, il arrive que les patients ne soient pas encore en mesure de pouvoir reprendre leur vie professionnelle et personnelle. Il a été démontré, dans ces cas précis, que des méthodes de rééducation doivent être pratiquées dans des cliniques spécialisées. Ces traitements ont pour but de renforcer les acquis du patient et, en particulier, d’entraîner les fonctions et de corriger les déficits neurologiques.
A la suite d’un traitement aigu en hôpital, les handicaps résiduels n’entraînent que peu souvent une baisse des performances. Les rémissions de poussées apparaissent souvent lors du séjour en clinique aiguë. Ces dernières années, une série d’études scientifiques a démontré l’efficacité de la rééducation dans le cas de la SEP. Lorsque les symptômes de rechute sévère persistent, un renforcement des performances résiduelles est nécessaire, et peut, selon les cas, éventuellement ouvrir de nouvelles perspectives, notamment au niveau professionnel. Pour cela, il existe des cliniques spécialisées qui proposent une aide aux patients afin de mieux vivre au quotidien. Ces cliniques proposent également une orientation professionnelle adaptée à la maladie. Lorsqu’on débute une rééducation, il convient d’être attentif aux prestations et aux mesures proposées dans les cliniques, qui doivent bien correspondre aux besoins des patients. Les services sociaux sont présents et actifs, permettant d’aider les patients dans leurs démarches administratives. On propose de plus en plus de mesures ambulatoires de rééducation. Elles représentent une bonne alternative pour le patient, lorsqu’il dispose d’un centre neurologique à proximité du domicile. Si la poussée de SEP n’a pas de conséquences à court terme, et que le patient se sent aussi bien qu’auparavant, les mesures de rééducation en hospitalisation et/ou en ambulatoire ne sont pas nécessaires. Même si quelques troubles de la sensibilité (par exemple comme des fourmillements) persistent, la rééducation n’est pas utile.