La plupart des gens chez qui une SEP a été diagnostiquée ont déjà un emploi ou suivent une formation. Ils ne doivent pas nécessairement les abandonner. Les patients ne réfléchissent pas assez souvent au choix de leur emploi. Le patient doit savoir qu’en général, dans le cas d’une évolution régressive, un handicap peut être un obstacle à son activité professionnelle. Ceci peut aller jusqu’à l’incapacité professionnelle et l’invalidité. Ce risque est certes pris en charge par l’assurance vieillesse, mais une pension au début de la vie professionnelle a des conséquences financières parfois dramatiques. Cette situation touche souvent les patients à une phase pendant laquelle ils ont de grands projets, comme d’avoir une famille, construire une maison ou créer leur propre entreprise. Ces projets doivent être concrétisés et ils mettent en péril la situation sociale des patients.

Ce risque est d’autant plus important si le patient est sans emploi, et que ce handicap représente un obstacle pour retrouver un nouvel emploi.

Tant que le patient ne souffre d’aucune gêne physique ou psychique, il peut poursuivre la formation qu’il a débutée. Il doit juste réfléchir au type de profession qu’il serait capable d’exercer avec un handicap sévère, et il doit penser à la possibilité de s’orienter vers d’autres métiers pour lesquels son handicap ne représenterait pas une limitation.

Les changements professionnels précipités sont toujours déconseillés.